Les auteurs carolos J.J. William et Thomas Dansor présentent leur premier thriller, «Magister Dixit», paru chez LiLys Éditions.

Ce sont des amis de longue date, l’un est militaire, l’autre travaille dans la finance. J.J. William et Thomas Dansor écrivent un roman à quatre mains, qui a fait une entrée remarquée chez l’éditeur carolo LiLys Editions. Samedi dernier, les deux auteurs ont fait salle comble au château de Monceau où a eu lieu la présentation de leur ouvrage.

Classé au rayon des thrillers, ce premier tome de leur série «Magister Dixit» est intitulé «La thèse d’une vie». Le récit met en parallèle le destin de Nicolas, jeune doctorant auprès de l’ULB et de Philippe, blogueur assidu et fervent adepte de la théorie du complot. Alors qu’il devrait avoir tout pour être heureux, le scientifique commence à se poser des questions quant à la provenance des données de sa thèse, trop réelles pour être simplement générées par un programme de simulation.

De Bruxelles à Genève, de l’Écosse à la Chine, le lecteur est plongé dans un véritable «thriller pharmaceutique» imaginé de toutes pièces par ces deux passionnés d’écriture.

«Je me suis servi de mon passage professionnel à Genève pour décrire certains lieux», commente Thomas pour qui il s’agit d’une première expérience. J.J. a quant à lui déjà l’écriture d’une nouvelle à son actif.

«Cette idée d’écrire à quatre mains nous est apparue à la fin d’une soirée il y a quelques années. Nous avons commencé par écrire pour le plaisir, pas dans l’optique d’être publiés. Chacun écrivait une partie que l’autre relisait. Nous avons confiance l’un en l’autre, ce qui permet une grande liberté de critique dans notre travail», confient les auteurs carolos.

Il faudra attendre l’an 2017 et l’organisation du Festival du Livre de Charleroi, par les éditions du Basson, pour que les auteurs rencontrent ceux qui allaient devenir les éditeurs de leur projet. «Nous avons assisté à la présentation de leur histoire au cours du speed-dating et nous avons immédiatement accroché au scénario qui nous parle», déclare Martine pour LiLys Éditions, laquelle croule pourtant sous les propositions qui lui sont soumises.

Le récit de J.J. William et Thomas Dansor se veut engagé, mais de manière constructive. «C’est un peu une remise en question du système établi. Le but est d’amener la réflexion qui se poursuivra dans le deuxième tome que nous avons terminé. On plante les graines dans le premier et on récolte les fruits dans le deuxième», concluent-ils.